' Les maquettes du plateau
Phare : Le Grand Léjon  

La maquette

 

L'original

 

Un petit tour en avion ?

 

 

 La maquette dans son ensemble et en détail

 

 Vue côté Sud-Est

  

           

 Vue côté Nord-Ouest

 

 

 

Accès à la plateforme intermédiaire depuis le sol

La partie de passerelle située devant la porte est amovible

 

 

Plateforme intermédiaire

 vue de dessous

 

vue de dessus

 

Le monte charges

 

La terrasse et sa lanterne

Les secteurs rouges et blancs sont délimités par la coloration des vitres de la lanterne (16 facettes). Il sont ajustés au degré près par des panneaux rouges situés à l'extérieur de la lanterne.

 

La lanterne vue dans un secteur blanc

 

L'aérogénérateur

 Principe de fonctionnement

 

La lentille (en fait une lentille de Fresnel) est divisée en cinq selon la verticale, permettant d'obtenir cinq faisceaux d'angles légèrement différents dans le plan horizontal.

L'ensemble tourne autour d'un axe de rotation vertical centré sur la lampe, dirigeant successivement les cinq faisceaux dans une direction donnée, provoquant ainsi les cinq éclats visibles d'un point donné de la mer.

 

 

 

Dans l'animation, ci-contre, les temps ont été divisés par deux.

 

Pour la réalisation de la maquette, il n'y a pas de dispositif tournant. C'est le clignotement de la lampe qui produit les cinq éclats dans toutes les directions.

Un premier circuit délivre une tension pendant cinq secondes sur un cycle de 20 secondes. Durant ces cinq secondes, un deuxième circuit en cascade, délivre une tension pendant 1/2 seconde sur un cycle de 1 seconde.

L'ensemble produit ainsi 15 secondes de noir, puis cinq fois 1/2 seconde de lumière et une 1/2 seconde de noir.

 

 Historique

( synthèse de divers éléments trouvés sur Internet )

1859 à 1862

Construction de la première tourelle, simple amer, de forme tronconique en pierres apparentes, sur la partie Sud du plateau de Grand Léjon.

1879 à 1881

Travaux de surélévation portant la hauteur de la terrasse à 23,40 mètres, avec création d'un magasin (niveau 1), d'une chambre pour deux personnes (niveau 2), d'une cuisine - salle à manger (niveau 3), d'une salle de veille (niveau 4), et d'une terrasse supportant la lanterne.

Celle-ci est équipée d'un feu fixe durant 25 secondes, puis à cinq éclats durant les 25 secondes suivantes. Un secteur rouge au Sud-Ouest, un secteur obscur au Sud-Est, le reste blanc. Il fonctionne à l'huile minérale. Il est mis en service le 20 juin 1881.

1er septembre 1887

Le secteur obscur est remplacé par un secteur rouge.

1888

Le phare est équipé d'un signal sonore fonctionnant par un dispositif de marteaux actionné par la force de la houle.

22 août 1905

Nouvel équipement : Le feu fonctionne à la vapeur de pétrole. Le dispositif est positionné sur une cuve à mercure. La lanterne est à facettes planes de petite taille. Le soubassement du phare est peint en bandes noires et blanches.

1938

Projet de réhaussement à 28,40 mètres. Ce projet ne sera pas réalisé en raison de la guerre.

1930

Nouvel équipement : construction de la lanterne  actuelle. Le feu est maintenant à cinq éclats groupés toutes les 20 secondes. L'optique est à 5 panneaux au 1/7e.

1948

Le phare aurait été entièrement peint en bandes noires et blanches. (à confirmer)

juillet 1960

Le phare est repeint en bandes rouges et blanches.

5 juillet 1967

L'éclairage est automatisé et fonctionne maintenant au gaz. La présence des gardiens est maintenue pour surveiller le bon fonctionnement.

1975

L'éclairage fonctionne désormais au propane.

1987

Le phare est automatisé avec son électrification. Il est éclairé par une lampe à halogènes de 40 watt. L'ensemble est alimenté par des panneaux solaires et par un aérogénérateur. Son optique tournante est à 5 panneaux au 1/5e. Il n'est plus gardienné.

 

 

 

 

 

 

          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

               

 Les problèmes d'entretien

Les gardiens du phare avaient pour mission de procéder aux divers travaux d'entretien nécessaires à la maintenance du phare en bon état.

En priorité, il fallait veiller au parfait fonctionnement du dispositif d'éclairage. Puis, pendant les moments perdus qui étaient nombreux, il était possible de réaliser des travaux de maintenance sur les autres équipements et sur le bâtiment.

Malheureusement, l'abandon du gardiennage entraîne, comme dans bien d'autres phares, un défaut d'entretien, les équipes venant périodiquement de terre ne s'occupant que du strict minimum, c'est à dire du dispositif d'éclairage.

On peut ainsi constater divers éléments non entretenus, tels que la plateforme intermédaire.

On voit en particulier un carreau cassé à une des fenêtres, permettant aux oiseaux et autres bestioles de s'introduire à l'intérieur.

Je n'ose imaginer l'état des pièces qui servaient par le passé de lieu de séjour aux gardiens, et qui avaient été construites de bonne facture, avec boiseries etc...

 

 

 

 

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